La première étape de votre projet consiste à identifier clairement vos besoins et à composer ainsi le programme de votre futur lieu de vie : nombre de pièces avec leur fonction, leur surface, leur orientation et les relations entre ces différents espaces.
Le projet doit ensuite présenter le meilleur compromis entre ce programme et les contraintes propres au site :
– La forme du terrain et son orientation impose des contraintes sur l’implantation de la construction. Il est nécessaire de prendre en compte la vue, les vents dominants, les éléments forts du paysage.
– L’accessibilité du terrain et le stationnement sont des contraintes fortes à intégrer dés l’origine du projet.
– Le relief du terrain a un impact direct sur l’architecture de la construction. Un terrain en pente va imposer des volumes décalés et des aménagements extérieurs pour éviter les grandes plates-formes et réduire les remblais.
– La nature du sous-sol doit aussi être prise en compte. Le terrain peut-être sujet à des infiltrations d’eau, avoir une résistance mécanique faible ou hétérogène. Une étude géotechnique est souvent utile.
– Selon chaque commune et zone du PLU (Plan Local d’Urbanisme), des règles d’urbanisme seront à respecter : distance d’implantation par rapport aux limites, SHON maximale (Surface Hors œuvres Nette) ; hauteur du bâtiment, forme et couleur des tuiles, etc… Bien souvent un PPR (Plan de Prévention des Risques) impose des prescriptions particulières : surélévation des constructions, limitation des surfaces de remblai, renforcement des murs amonts, etc…
Le souci de l’intégration dans le site est toujours un facteur de succès. Le volume, les couleurs, le traitement des abords doivent s’adapter à l’environnement. Avec une intégration harmonieuse et une architecture de qualité, la maison trouvera naturellement sa place dans le paysage et pourra devenir un lieu d’épanouissement pour ses habitants.